20 juin 2011

Déménagement

Et bien oui, le blog déménage!




Après plus de 4 ans passé sur Blogger, qui m'a rendu de fiers services il est vrai, j'ai décidé de passer sur une autre plateforme. Une ou deux fonctionnalités manquantes ici, une personnalisation du thème un peu laborieuse pour les néophytes en CSS et HTML comme moi, alors j'ai eu envie de prendre le large.

Il aura fallu trouver aussi bien voir mieux, c'est à dire une plateforme gratuite, SANS PUB (!), personnalisable, performante et sympathique pour ne rien gâcher. Je suis très heureuse de l'avoir trouvée sur Eklablog. Alors voilà, la nouvelle adresse du blog est
http://coutureetgourmandises.eklablog.com/

j'espère vous y voir pas plus tard que maintenant, et n'oubliez pas de changer vos fils RSS! A touta!

PS: cet espace reste tel quel pour le moment. Si la pub devait s'en emparer, je le fermerai sûrement... Mais vous retrouverez toutes les archives sur le nouveau blog, et tous les commentaires également!

PPS: oui, Pôpa, je sais, on ne dit pas "fonctionnalités". Je sais. Mais je l'écris quand-même. Je suis une rebelle, hein? ;-)

17 juin 2011

Tout un monde


Qu'est-ce que j'ai retenu des ces 2 jours au forum G21? Tout d'abord, comme je vous l'ai signalé dans le dernier billet, ceci est l'avis d'une néophyte totale en économie. Je n'ai pas fait l'université, ni de hautes études, je connais le monde du développement durable à mon niveau, et même si je m'y intéresse fortement, je ne suis de loin pas aussi calée en chiffres, études, graphiques, philosophie, éthique, etc que tous les intervenants présents au sommet. Toutefois, je me permets de vous faire part ici de certaines choses qui m'ont marquées.

Tout d'abord, l'intervention de Walter Stahel, architecte, écrivain et spécialiste de l'économie de fonctionnalité. Aahh, l'économie de fonctionnalité! Vous vous demandez ce que c'est? Et bien c'est ma plus belle et grande découverte pour cette semaine. Je vous renvoie pour plus de précisions à cet article de Wikipédia ainsi que celui-ci sur Inspire Institut, et je vous fait un mini résumé:

L'économie de fonctionnalité (ou économie de performance), c'est "la substitution de la vente d’une fonction d’usage - un service - à celle d’un produit." Ou plutôt si vous préférez "faire payer un service (transport, chauffage, éducation, culture, soins, etc.) ou l’usage d’un bien plutôt que ce bien lui-même".

Bien sûr cela existe déjà! Quand vous louez une tondeuse à gazon au lieu de l'acheter, lorsque vous empruntez un livre à la bibliothèque, que vous payez un abonnement à un journal au format électronique... C'est ça! Mais cette façon de faire pourrait s'étendre à beaucoup, beaucoup d'autres domaines... Prenez la moquette de votre appartement. Vous vous en fichez un peu qu'elle vous "appartienne", non? Ne serait-il pas plus logique pour vous de la louer? Ainsi, lorsqu'au bout de 10 ans il faudra la remplacer, l'entreprise qui vous la loue viendra enlever l'ancienne, replacer une nouvelle, et tout ça sans aucun changement de coût pour vous (il y a toujours de la moquette sous vos pieds, non?), et l'entreprise se chargera ainsi du recyclage de l'ancienne moquette, sans devoir payer des intermédiaires, ou pire, racheter de la moquette usagée à un tiers pour pouvoir la recycler...

Une véritable révolution pour moi, car cela voudrait dire que l'on se préoccuperait enfin de la durée de vie des biens fabriqués, de leur qualité, de leur longévité (fini l'obsolescence programmée!), et ce serait un modèle créateur d'emplois non délocalisables (vous avez besoin d'un réparateur pour votre ordinateur? Il viendra de tout prêt de chez vous!). Tout ceci est encore mieux expliqué dans les deux articles ci-dessus ou encore ici.

Enfin, je ne peux que vous conseiller d'aller dans votre bibliothèque et de faire une demande d'achat pour le livre de M. Stahel: The Performance Economy, ISBN 978-0230584662, histoire que l'information se répande partout. (Bon, je ne vous cache pas que c'est un pavé de 376 pages en anglais qui risque d'être ardu à lire pour vous et moi. Mais sait-on jamais?)



Je suis tellement séduite par ce concept, que j'ai très envie de l'adapter sur Comme une taupe...

La suite au prochain numéro (et oui, promis, vous aurez des photos des tenues, mais là elles sont à la lessive!).

14 juin 2011

Bac à sable...

Bac à sable


Hier soir, je me sentais comme une veille de rentrée des classes. Le trac. Le bête trac. Et pour des questions vestimentaires en plus, c'est un comble! C'est que ce matin, direction Lausanne, pour le Swisstainability Forum, le bien nommé G21. Et qui dit événement d'envergure, dit dress code... Aïe! La panique quand j'ai vu ça!

Ben oui, c'est pas comme si je venais de faire un tri plutôt radical dans mon armoire...

Donc. Dress code. Ici, "smart casual". Ce qui veut tout dire et rien dire à la fois, vous pouvez chercher sur le net, c'est pas hyper-hyper clair. Bon, j'ai au moins une tenue complète, robe IKKS, sous-pull noir et leggings, avec bottines Camper. Par contre, je doute fort que ça passe si je viens habillée pareil les deux jours... (je sais, je sais, je me mets des limites stupides, des règles inventées, mais ça turbine dans ma tête dans ces cas-là... J'ai de la peine à rester lucide je crois!). Et je n'ai pas d'autre tenues "un tout petit peu classe quand-même".

Que faire? Le troc! J'ai une boutique géniale juste en bas de chez moi, alors c'était une expédition vendredi dernier, et j'ai eu la chance de trouver exactement ce qu'il me fallait, une jupe un peu classe mais pas trop avec une mini touche de folie (ben oui, je reste moi-même, en toutes circonstances), deux marcels basiques, une jaquette et un boléro accordés aux marcels, et un dernier top-tunique parfait sur un jean. Vive le troc!

Parce qu'en plus, j'avais vendu quelques pièces, ce qui a baissé la facture finale...

Demain je vous parle de l'événement en lui-même, mais de mon point de vue de néophyte en économie, de micro-entrepreneuse, de consom'actrice, de maman et de blogueuse. Et si jamais, vous pouvez me suivre sur Tweeter en direct, c'est nouveau! @commeunetaupe

11 juin 2011

Un an sans nouveaux vêtements - le tri "final"

Après une soirée de tri intense avec M. Doux en censeur final, voici le contenu actuel de mon armoire... Ah, cette quête de l'armoire idéal commence à ressembler à un véritable défi, je suis heureuse de la tournure que tout cela prend!



Et vous? Que contient votre armoire? Je suis sûre que c'est un moyen intéressant de connaître mieux les personnes qui passent ici... Ça vous dit de nous montrer l'intérieur de votre vestiaire? Laissez un commentaire avec l'adresse de votre article contenant photos et/ou vidéo, et faites passer le mot, plus on est de fous à jouer, plus on rit! (Et je fais ma curieuse... Mais je suis sûre que vous l'êtes aussi, non?)

10 juin 2011

Oh my!

Déjà vendredi, et toujours pas de nouveau billet... Pourtant, j'ai de la matière pour vous raconter plein de belles et moins belles choses!

Donc, à venir ce week-end: une vidéo de mon armoire, enfin! J'ai fait un immense tri hier soir avec la complicité de Mr. Doux, et ça a été radical!

Et puis je tenais à vous signaler que la semaine prochaine, mardi et mercredi, je serai à un événement exceptionnel: le G21, à Lausanne. Organisé par Nice Future (vous savez les Ethical Fashion Days en automne? C'est Nice Future!), ce "sommet" réunira des pointures du développement durable de Suisse et d'ailleurs pour des conférences, tables rondes, ateliers, etc... Je me réjouis de pouvoir vous faire un compte-rendu détaillé!

Et ensuite pour bien continuer la semaine, Nice Future (encore eux!) nous offre une grande fête au Casino de Montbenon, à Lausanne toujours: le Festival de la Terre! J'y serai en tant que bénévole et simple visiteuse, à défaut de pouvoir y tenir un stand avec Comme une taupe.

Bref, beaucoup de boulot en perspectives, mais il y en aura aussi pour vous!

6 juin 2011

TED - Ideas worth spreading

Cela faisait un moment que je souhaitais vous parler des conférences TED. J'en profite ce soir, entre deux rangements de liens et une belle nouvelle de naissance (bienvenue sur terre, Hortense!).

Pour la petite histoire, TED (Technology, Entertainment and Design) est né aux USA, en Californie, il y a 25 ans. Son instigateur, Richard Saul Wurman, avait décidé de réunir des orateurs qui l'intéressait, et de les faire parler durant 18 minutes, son temps maximal de concentration. Ainsi concentrées, ces conférences vont au but, à l'essentiel. De très grandes pointures se sont exprimées, des philosophes, des journalistes, des penseurs, des agriculteurs, de politiciens, et tant d'autres. Voici un mini reportage pour vous donner une idée de ce qu'est TED:



Avec le temps, d'autres événements inspirés du TED de départ ont vu le jour dans le monde, dont les TEDx (x=independently organized TED event). Toutes ces conférences sont disponibles sur le net sous la licence CC (Creative Commons), j'en ai déjà visionné beaucoup, et certaines sont de véritables perles. Il existe un TEDx à Paris, ce qui est merveilleux pour tout les non-anglophones, car les orateurs parlent français. Je voulais partager avec vous quelques unes de mes interventions préférées. (je ne sais pas pourquoi, mais à Paris les conférences ne durent "que" 13 minutes...)

Pierre Rabhi



Soro Solo



Sarah Kaminsky



Et puis j'aime aussi l'intervention de Jean Louis Servan Schreiber, sur l'accélération et la vitesse, qui me parle énormément en ce moment...



J'espère que cela vous inspire, et que vous partagerez ces moments avec d'autres. Pour faire passer le mot... Pour libérer la parole...

Et un petit bonus pour la fin, très court mais en anglais, qui colle totalement avec des projets "un an sans vêtements" et autres joyeusetés autour de nos garde-robes. Une mini conférence par Jessi Arrington, une amie de la célèbre Swissmiss.

4 juin 2011

Un an sans nouveaux vêtements - les dommages collatéraux

Ce projet est en train de devenir une série à rebondissements ma parole!

Suite à la fin de l'aventure début mai, je n'ai toujours pas acheté de nouveaux vêtements. Mais avec le beau temps qui a l'air de s'installer pour de bon, je ressors mes habits d'été du placard, je constate l'étendue du chantier, et surtout j'ai envie de plus de cohérence dans mon vestiaire. Certes, j'ai des tenues "prédéfinies" (jupe+haut+jaquette, jeans+tunique, robe+leggings, etc), j'ai des pièces qui s'accordent parfaitement, mais pas tant que ça...

J'essaie d'analyser mon armoire (rohlala, que penserait Freud de ça?). De voir qu'est-ce qui va vraiment avec quoi. Qu'est-ce que je porte réellement. Qu'est-ce qui me va réellement! Je ressors des "vieilleries" qui trainent, et je constate que finalement non, ça ne me va plus, je ne sais pas avec quoi le porter, et je le garde pour des raisons uniquement sentimentales... Quel chnis! (le chnis, par chez nous, ça veut dire le bordel, un pur régionalisme comme je les aime).

Et puis, comme je ne suis pas assez occupée en ce moment, je trie également tous mes marques-page Internet. Et je retombe sur des choses que j'avais oubliées, mais qui s'avèrent exactement d'actualité pour moi en ce moment, dont ce blog: Les rituels de Lirazel, qui outre de chouettes rituels de beauté (natures, abordables et personnalisables à gogo), propose quelques articles sur le tri, le désencombrement, le minimalisme. Hyper intéressant, je vous conseille vivement d'y faire un petit tour.

Pour en revenir à mes moutons, il est fort possible que je fasse un tri totalement radical dans mon vestiaire d'ici les prochains jours. Mon but à moyen terme, c'est d'avoir la "penderie idéale", avec des pièces basiques qui se combinent à l'infini ou presque, des couleurs qui me vont et qui s'accordent, des matières naturelles, of course (mais ça c'est déjà le cas, je n'ai pas de synthétique dans mes armoires), de la qualité, bref, le dressing "no prise de tête le matin" et qui va durer une vie.

wall of storage - loft

Photo en CC trouvée sur le Flickr de ooh_food

On peut rêver, non?

Parce que se reconstituer une garde-robe ensuite, et bien il faut quand même y mettre le prix, surtout si on veut de la qualité. Pour preuve, hier j'ai essayé pour la première fois depuis un an des pantalons, et bien celui qui me plaisait le plus était 189.- CHF... Est-ce qu'il les valait vraiment? C'est ce que j'aimerais vérifier avant de l'acheter.

Comme quoi cette année a bel et bien changé mon comportement envers l'achat de vêtements pour moi, et que c'en est fini de l'acheteuse compulsive que j'étais!