Au vert
Pendant que certains se doraient la pilule, profitaient du soleil et se la coulaient douce, Mr. Doux et moi on travaillait. Lui comme d'hab (et il profite du fait que les jours fériés sont majorés...), et moi bénévolement. J'ai passé mon week-end de Pâques à former de futurs moniteurs de camp.
Petite (et moins petite aussi, faut avouer), j'ai participé à nombre de camps. Plus tard, j'en ai fait quelques uns en tant que monitrice. J'ai aussi animé des ateliers de cirque pour les enfants (3 à 12 ans!).
Là je fais donc du passage de relais. Mais je dois avouer que j'ai de la peine avec les ados d'aujourd'hui. Oh, pas tous, bien sûr, mais il y a des attitudes qui ne passent pas avec moi... Enfin, dans l'ensemble je me suis bien amusée, et j'ai eu du plaisir, c'est le principal!
Et surtout, j'ai pu profiter des mes allers-retours sur La Chaux pour observer l'éclosion du printemps au jour le jour. Le vert. Non, les verts! Ah, les amis, ces verts! Ils m'avaient tellement manqué pendant cet hiver, et enfin les voilà! Pétants, tendres, sapin, forêt, pomme, bourgeon, ils sont tous au rendez-vous! Ici, l'herbe fraîche donne envie de se rouler dans les talus. Ici, les feuilles encore timides des arbres paraissent translucides dans la lumière du soir. Ici, même les vignes semblent reprendre des couleurs.
Comme elle, je suis prise de folie du vert. C'est comme un déclic. Il me fallait ce week-end et cette couleur précise pour enfin me réveiller de ma torpeur hivernale, lâcher des boulets, aller de l'avant, refaire de beaux projets, et se dire qu'on va y arriver, c'est sûr.
Pour finir ce week-end en douceur (et essayer d'oublier que mardi, ça recommence comme en 14), une jolie balade en amoureux dans le village, des endroits que l'on ne connaissait pas encore, des découvertes. Des maisons avec une vue imprenable (les vigne, puis le lac. Point. Pas une voiture, pas un bâtiment, pas une construction, nada. Le bonheur.) Un joli petit cimetière. Marrant, j'ai longtemps fuit les cimetières, je me découvre à présent un penchant pour ces lieux généralement très charmants. Un détour dans les vignes, passer la ligne de chemin de fer, remonter à la maison.
Dans la maison aussi j'ai des envies de verts... Dans une certaine petite chambre surtout...
3 commentaires:
Hummm, ça donne envie de venir fouler l'herbe de ton pays.
J'ai toujours aimé les cimetières, toujours (sauf les nuits de pleine lune, brrrr). Je les ai toujours vu, bizarrement, comme un havre de paix, un refuge.
Et j'aime me balader dans les allées, deviner les vies, les compagnons de vie, les amours, les peurs aussi. J'aime retricoter tout ça, et je repars souvent le cœur serein et apaisé du sentiment de la mission accomplie. C'est un peu n'importe quoi, ma&is c'est comme ça !
Ah, les ados d'aujourd'hui... ne m'en parle pas. Et non,je ne parle pas de "mes" enfants, non, je parle des frangins de ceux que j'ai en classe, "des" que j'ai eus il y a quelques petites années. C'est sûr, un de ces 4 je vais finir par me prendre un pain...
Merci pour ce joli blog et ces jolis billets, découverts par hasard en faisant une recherche sur gogeule afin d' alimenter une nouvelle que je suis en train d'écrire.
Je ne reviendrais pas souvent avant la fin de l'écriture de cette dernière, je risquerais d'être tentée de plagier ... et le plagiat, c'est mal !
La Gre: tu es la bienvenue pour venir fouler tout ce que tu veux ici, toi et ta smala vous pouvez débarquer quand vous voulez!! L'été ici se vit en pente douce, les bords du lac sont frais et paisibles, les forêts ombragées, les grillades fréquentes, et les amis toujours bienvnus...
Sabrina: merci! Et reviens nous dire quand tu auras fini ta nouvelle, j'aimerais bien la lire!
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