L'examen pas glop
Ce matin, réveil aux aurores pour un test sanguin super cool : on me fait une prise de sang, puis je dois boire 250 ml d’eau mélangée à de la poudre (du lactose) le plus vite possible, puis on me refait une prise de sang tous les quarts d’heure pour voir comment je réagis.
Le positif : pas besoin de me piquer à chaque fois, car le Venflon que l’infirmière m’a posé au début du séjour « donne » bien, comprenez que le sang en sort facilement, ce qui n’est pas toujours le cas. J’évite donc la désagréable sensation de piqûre et des trous un peu partout dans le bras.
Le négatif : il faut savoir une chose. Je ne sais pas boire vite. C’est comme manger vite, je ne sais pas non plus. Et en plus, ce liquide est pas très bon. C’est genre de l’eau avec du plâtre mal dilué. Alors boire vite quelque chose de pas bon, j’ai un peu de la peine. Là j’y suis arrivée encore pas trop mal. Ce que je ne sais pas, c’est que ce soir, il va y avoir pire…
A 8h, le test est terminé, je peux enfin déjeuner. Je me dis ouf, au moins ça c’est fait, je n’y aurai pas droit une seconde fois. Il faudrait jamais se dire ce genre de choses…
A la visite des médecins, on me donne assez peu d’informations. Visiblement, il est toujours question que je puisse sortir ce week-end, mais je devrai revenir lundi pour le scanner. Demain vendredi, je vais passer une coloscopie. Tout le monde me dit que c’est une examen très désagréable. Je veux bien les croire, on va quand-même aller voir dans mon colon, brrrrrr… A cause de cet examen, je suis au régime « sans résidus » depuis ce matin. Ça veut dire pas de fruits ni légumes, ni céréales complètes, ni plein d’autres choses. Difficile de concilier cela avec une alimentation végétarienne, alors je dis oui pour un peu de jambon. Vivement que cet examen soit derrière moi.
Et le plus drôle reste à venir : vous souvenez, je n’arrive pas à boire vite. Et bien en préparation de la colo, je dois boire 4 litres d’un truc immonde qui s’appelle le Cololyt®. C’est une purge… Alors je dois boire 2 litres en 2 heures ce soir, puis 2 litres demain matin, et ensuite reste à jeûn jusqu’à l’examen qui sera « dans l’après-midi, mais on ne sait pas encore à quelle heure exactement ». Ha ha ha. Bon, je me dis que je suis courageuse hein, ya pas de raison, je vais y arriver, après ça je serai une warrior du cul-sec. Sauf que. Sauf que.
Le Cololyt
Imagine. Imagine de l’eau ferrugineuse, mélangée à de l’eau de mer, sans le côté iodé. Imagine, tu ne respire pas par le nez pour éviter le goût, mais ça ne sert à rien, parce que vu que c’est salé, ce sont tes papilles qui réagissent. C’est ta langue qui dit à ton cerveau « raaaaaah, mais c’est immonde ce truc, pourquoi on doit boire de l’eau salée, elle est pas bien cette deedeen, arrêtez ça tout de suite ! ». Au bout de la première gorgée. Et tu dois encore en boire 3 litres et 9 dl. J’ai mis 4 heures pour les 2 premiers litres. Le lendemain, j’ai bu le 3ème litre en… 3 heures… et heureusement, je n’aurai pas besoin de boire le 4ème !
2 commentaires:
Pour avoir un proche qui doit faire cet examen de temps à autre, je compatis... mais ça y est, c'est derrière toi alors ?
bon bah ça avance... c'est ce qu'il faut se dire. Sinon le moral, ça va? tu as pu rentrer chez toi ce weekend?
je t'embrasse!
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