13 juil. 2010

Une bonne surprise

Voilà. On y est. J’empoigne ma valise. J’ai pris de quoi tenir 15 jours, comme ça je suis sûre d’être dehors avant (vous savez, cette bonne vieille loi de Murphy, qui fait que si tu ne prends d’habits que pour trois jours, tu peux être sûr de rester plus longtemps). Et c’est là que ma nouvelle aventure commence :

L’hospitalisation d’une maman allaitante


On arrive à l’accueil. Je n’en mène pas large, moi qui déteste les hôpitaux, dans quoi je me suis embarquée ? La secrétaire enregistre les données pour mon admission, et nous conduit à l’étage, au service de médecine 4. Tout au fond du couloir. Je me retrouve pile en dessous de là où j’étais il y a presque un an, juste en dessous de la mat. L’infirmière qui va s’occuper de mon admission se présente, je remarque tout de suite son petit accent franc-comtois. Elle nous fait découvrir ma chambre. Une chambre seule ! Parce que j’allaite encore, ils ont (je ne sais pas encore qui exactement) décidé de me mettre dans une chambre à un lit. Ouah, c’est adorable ! Elle me demande ensuite si on a possibilité d’amener un lit pour Petite A., pour qu’elle puisse rester la nuit avec moi. Je n’en reviens pas, moi qui avait si peur que l’on me fasse brusquement cesser l’allaitement « pour raisons de santé », voilà que tout le service se plie en 4 pour que je puisse continuer. Je leur dis que oui, j’ai possibilité d’avoir un lit, mais l’infirmière me dit qu’elle va quand-même aller voir en pédiatrie s’ils n’en aurait pas un, ça serait plus simple. Un quart d’heure plus tard, je suis installée comme une reine, un lit pour moi, un lit pour ma Douce, une grande baie vitrée qui donne au Nord-Ouest avec vue sur des jardins et les maisons accrochées à la colline. Le tout avec un personnel adorable, qui vient se présenter, expliquer qui est qui et fait quoi, et ce qui va se passer.

Il faut préciser que je suis dans un hôpital qui n’a pas très bonne réputation. Certains anciens camarades de formation de mon Doux y ont travaillé mais sont très vite partis. Manque de personnel, horaires de dingues, patients laissés mariner dans leur lit souillé, on en entend de belles… Et mon séjour en maternité n’avait pas forcément été tout rose l’année passée. Alors j’avais peur. Peur aussi de l’ignorance possible du personnel en matière d’allaitement. Mais j’ai appris un peu plus tard ce jour-là que c’est l’ICUS (infirmière-chef) qui a insisté pour que je puisse garder la Demoizelle avec moi et continuer à l’allaiter. Je pense qu’il va y avoir envoi de fleurs et chocolat à la fin de mon séjour !

Par contre, à ce stade-là, je ne sais pas encore jusqu’à quand je dois rester. Je penche pour la fin de la semaine, en croisant très fort les doigts.

4 commentaires:

Ellemme a dit…

Voilà une très très bonne nouvelle, que tu aies ta fille avec toi..

tante betsy a dit…

ah c'est cool!!

Marie a dit…

Les morceaux du puzzle de l'histoire, celui-ci est chouette !

Anonyme a dit…

Génial !!!
Angèle