31 déc. 2010

De la lumière!

En ce dernier jour de l'an, je tenais à vous remercier très chaleureusement. Un grand merci de me suivre ici et parfois ailleurs, merci de vos échanges, de vos commentaires, de vos pistes, de vos expériences. Merci aussi de votre compréhension, de votre patience et de votre tolérance. Je pense vraiment que tous ensembles, nous pouvons améliorer nos vies et l'avenir de notre planète!

Je vous souhaite ainsi un très bon début d'année, une merveilleuse moitié et une fin 2011 enchanteresse! 2011 sera l'année de Comme une taupe, ça c'est sûr! Et je suis persuadée qu'elle sera remplie de belles surprises, pour vous comme pour nous!

Je vous laisse pour ce soir avec un petit aperçu de la "nouvelle" chambre de Pain d'épice, photos prises un jour de lumière, puisse-t-elle vous accompagner lors de ce passage à la nouvelle année!

24 déc. 2010

Noël!

Les cloches sonnent... Il est minuit, sans y penser, je suis restée réveillée, me suis baladée sur la toile et ai reçu plein de bons vœux de plein de gens que je ne connais pas en vrai... Les cloches carillonnent, il neige là-dehors, nous sommes bien au chaud, Pain d'épice rêve dans son petit lit, mon Dou dort du sommeil du juste après nous avoir ramenés à bon port sur ces routes enneigées. Je suis encore réveillée, mais je dors debout, et je rêve les yeux ouverts. Je suis encore réveillée, et je vous souhaite, à toutes et à tous, un très, très joyeux Noël. Et je vous laisse avec ma découverte du jour, une merveille de poésie.

22 déc. 2010

Il y a des fées...

Il y a des fées sur la toile, et heureusement qu'elles sont là, surtout à quelques jours/heures de Noël!

L'une d'entre elles s'appelle Del4yo, elle possède des mains magiques et une imagination sans borne, les deux combinées donnent de merveilleuses illustrations. Et comme elle aime tout ce qui est kawaï-mais-pas-kitsch, style des souris qui se cachent dans des tasses, ou des lapins consôleurs de chagrin, et qu'elle est généreuse comme pas deux, elle nous a concocté de super décos de sapin de Noël, de petites maisons habitées par de drôles d'habitants. Pain d'épice aime les hiboux... Dès qu'elle en voit un, ou une chouette, elle fait "hou, hou!". Alors comment résister à celle-ci...

Hou


Et il y a quelques jours, après encore d'autres difficultés concernant son copyright (il n'y a pas que des fées sur la toile, malheureusement, il y a aussi des petits malins qui croient pouvoir faire n'importe quoi avec le travail d'autrui...), elle a décidé d'offrir à ses lecteurs toute une planche de hiboux/chouettes! Si c'est pas de la générosité, ça, je m'y connais pas! Alors, hop, à l'imprimante, à la plastifieuse, des ptits trous, des oeillets, un peu de ficelle de coton, et voilà! Une guirlande qui fait "hou, hou!", à chaque fois qu'on la voit!


Corner


Merci, merci, merci Del, de ma part et de celle de Pain d'épice!


Garland


Tous les détails sont en liens, les revoici encore une fois:

Les hiboux: http://del4yo.squarespace.com/non-dairy-diary/2010/11/8/but-really-owls.html
Les petites maisons: http://del4yo.squarespace.com/non-dairy-diary/2010/12/15/one-two-three-bring-the-tree.html
Le blog de Del4yo: http://del4yo.squarespace.com/


Guirlande

17 déc. 2010

Look N°8: Flying away




J'aimerais bien, partir, faire ma valise, marcher avec elle au bout de mon bras, le long des rues enneigées, n'entendre que le bruit de mes pas étouffé par toute cette neige, tout ce blanc, ce presque silence...

Une petite sélection hivernale, du chaud, du beau, du bio, pour ne rien gâcher...

15 déc. 2010

Noël en avance...

Comme cadeau de Noël en avance, pour vous, un petit aperçu du Marché de Noël de l'Ancienne Gare de Fribourg...

Dans la lumière


Et du coup, un mini coup d'œil sur l'assortiment de Comme une taupe! Si c'est pas de l'exclusivité, ça!

Ancienne gare X-mas


Bilan du week-end très positif, des ventes, des contacts, des gens adorables, une bonne ambiance, un brunch du dimanche matin délicieux, et une soirée du samedi tout à fait cosy chez Mr J, merci toi! Et un immense merci à mon Doux, pour avoir géré Pain d'épice pratiquement tout le week-end. C'était la mascotte du marché!

Le stand


Je vais bientôt avoir du nouveau pour vous, dès début janvier 2011... Je me réjouis!!! ;-)

Marché de Noël

8 déc. 2010

Don't forget!

Je serai ce week-end au Marché de Noël de l'Ancienne Gare à Fribourg! J'apporte avec moi tout l'assortiment de Comme une taupe, alors ne manquez pas cette occasion exclusive de découvrir en exclusivité toute la gamme!

Il y aura: des couches lavables, des écharpes de portage, des biberons sans BPA, des vêtements éthiques et écologiques pour les petits de 1 mois à 6 ans, et plein d'autres surprises...

Le marché sera ouvert le samedi et le dimanche de 14h à 20h. Et le dimanche, l'Ancienne Gare propose un brunch qui m'a l'air alléchant, je me réjouis d'y goûter!

J'espère vous voir nombreux et nombreuses, et les lecteurs du blog auront droit à une petite surprise... Il suffit de me dire que vous suivez mes aventures sur le net! Je me réjouis de vous rencontrer!

rouge

7 déc. 2010

Traditions!

Dans le même esprit de tradition que le bonhomme en pâte, nous fêtons la St-Nicolas. Chaque année, nous installons nos chaussures derrière la porte (faute de cheminée), quelques biscuits pour le bon St-Nicolas et une carotte pour son âne, le tout la veille du 6 décembre.

la veille


Et le lendemain matin...

St-Nicolas


Depuis des années, le grand barbu pense toujours à moi, puis à nous, et cette année, comme lorsque moi j'étais petite, il a laissé une lettre à Pain d'épices... J'ai écrasé une petite larme pour l'occasion, parce que je vais vous dire un secret: le St-Nicolas, ce n'est pas moi, et ce n'est pas Mr Doux non plus! Alors, qui est-ce? ;-)

30 nov. 2010

Nèh'

bottes


... ou neige, en langage Pain d'épice (oui, Petite A. grandit, elle n'est plus si petite, alors je l'ai rebaptisée Pain d'épice pour l'Internet). Il en est beaucoup tombé ce week-end, nous laissant le loisir d'expérimenter la chouette combinaison, cadeau de ma môman, bien chaude et étanche.

combi


Bon, pour le moment, Pain d'épice aime la neige depuis la fenêtre de sa chambre, mais pas tellement marcher dedans... En même temps, je la comprends, "plantée" dedans, elle en avait jusqu'en dessus du genou, de quoi faire flipper même les plus courageux!

neige


Heureusement, Papa-Doux est là, pour aller explorer plus loin en toute sécurité.

Le bonnet est fait maison, en alpaga Classic de Drops, selon le modèle de celui-ci, une valeur sûre, merci de me l'avoir fait découvrir Nadia!

Et à présent, je retourne à mes tricots, ils nous annoncent 24h de nèh' non-stop depuis ce soir, et 20 à 25 cm de plus pour demain soir, yiha!

Edit: le tuto du bonnet est disponible ici!

26 nov. 2010

Un an sans nouveaux vêtements - bilan de mi-parcours

feuilles mortes


Et voilà, chose promise, un petit bilan de mi-parcours sur mon projet de tenir un an sans acheter de nouveaux vêtements ni accessoires.

Je suis en fait étonnée par la facilité avec laquelle je me suis faite à ce rythme de vie. Moi, l'ancienne acheteuse compulsive, j'arrive très bien à ne pas être torturée par cette situation. Il y a quelques bonnes raisons à cela je pense:

- J'avais déjà une armoire bien conséquente. J'ai fait du tri avant de commencer le projet, et j'en ai à nouveau fait cette semaine. Il me reste encore largement de quoi tenir jusqu'à mai 2011! Il serait peut-être intéressant que je fasse la liste complète des vêtements avec lesquels je tourne?

- Il me reste encore dans mon armoire des vêtements que je ne porte pas... Ce sont souvent des vêtements reliés à un souvenir particulier. Je dois encore trouver quoi faire avec ceux-ci, peut-être un patchwork souvenir? Ou simplement les jeter, après tout ce ne sont "que" des habits... Et ils commencent à m'encombrer, à l'heure où j'aspire à plus de vide dans mes possessions.

- J'essaie d'être créative sur ma manière de composer une tenue le matin. Là, j'ai encore un peu de peine, mais je tiens le bon bout je pense. Il faudrait que je puisse me confectionner quelques accessoires (fleurs pour les cheveux, broches oiseaux, boléros...), mais là je ne trouve plus trop le temps pour coudre ou tricoter.

- J'ai toujours cette possibilité de me concocter de nouveaux habits, même si je ne l'ai pas beaucoup utilisée pour le moment. C'est bien que je n'ai pas BESOIN de plus, non?

- J'ai troqué quelques pièces de ma garde-robe dans un troc en bas de chez moi. Contre quelques habits, j'ai donc une nouvelle robe et une nouvelle jupe. Chouette!

Par contre, avec la neige qui tombe dru là dehors, je constate que j'aurais besoin de quelques vêtements qu'il me manque pour le froid polaire de nos altitudes... Oh, pas grand chose, deux sous-pulls légers en coton style tunisien (encolure ronde qui s'ouvre avec quelques boutons, allaitement oblige), une paire de gants (je ne retrouve plus les miens, damned!), un bonnet chaud (j'ai tricoté qqch avec le fameux écheveau, mais je ne suis pas convaincue, il faut que je le détricote) et une paire de chaussures pour la neige. J'ai bien de belles bottes, mais elles ne sont ni bien étanches, ni chaudes. Comment faire? Je vais déjà essayer de trouver une belle paire de bottes chaudes, étanches, jolies, adaptées à mon environnement et à mon look. Et si je trouve chaussure à mon pied (je ne pouvais pas la laisser passer celle-là...), on verra bien après pour la question de l'achat (Cadeau de Noël? Troc? Seconde-main?).

Voilà. Sincèrement, je ne pensais pas que ce serait si facile. Et j'envisage peut-être de tenter l'expérience pour MaDemoizelle l'année prochaine...

19 nov. 2010

Des pistes à suivre

Je vous avait promis un bilan du projet pour la mi-parcours. Mais le commentaire de Mélusine sur le dernier billet m’a fait réfléchir, et j’ai trouvé plus intéressant d’y répondre. Le bilan est donc remis à la semaine prochaine.

Ma chère Mélusine, sache déjà que tes questions ne sont pas bêtes du tout. D’ailleurs, je me les pose tout le temps. Cette quête de la meilleur façon de «consommer » et surtout de vivre en étant en accord avec mes principes et en faisant le moins de mal à la planète est presque comme la quête du Saint Graal, elle ne finit jamais…

Je pense que la conciliation entre salaire bas et consommation bio et éthique est possible. Simplement, elle demande des adaptations, de la recherche et surtout, pas mal de temps pour tout ajuster au mieux. Je vais essayer de te donner des pistes et des exemples. Je rappelle ici que j’habite en Suisse, mais je suppose que le pays de résidence importe peu, il y a des équivalents un peu partout en Europe aux services et associations auxquels je vais faire référence.

Pour le loyer tout d’abord. A moins d’avoir hérité d’une maison ou d’un appart, quand on a un salaire bas, on est obligé de louer. Nous avons énormément de chance, car la ville où nous habitons est parmi les meilleures marchés en termes de loyer en Suisse Romande. C’est une grande ville, donc nous avons tous les avantages (transports en commun, commerçants, supermarché, gare, musées, etc) de la ville et plein de petits plus (forêt et nature toute proche, chaleur des gens, associations, brocantes, secondes mains, etc). J’ai vécu quelques années en colocation, une solution que j’ai beaucoup apprécié, mais qui ne convient pas à tout le monde. J’aurais aimé vivre dans un squat un moment, mais il n’y en a plus dans la région… Et je me voyais mal me mettre toute seule à squatter une maison, mieux vaut être à plusieurs pour ce genre d’initiative. Une solution que nous avons considéré également il y a deux ans lorsque nous avons déménagé dans une ville plus onéreuse au niveaux des loyers, aurait été de prendre un appart avec une chambre de plus que ce dont nous avions besoin, et de sous-louer cette chambre à un étudiant. Mais nous avons eu la chance de trouver un appart pas trop cher.

Pour les factures, je sais par expérience que lorsque le budget est restreint, on sait comment faire pour que celles-ci ne débordent pas. A moins d’être acheteuse compulsive (comme je l’ai été, mais seulement lorsque j’en avais les moyens, heureusement pour moi), on devrait arriver à s’y retrouver à la fin du mois. Attention aux cartes de crédit… En Suisse, le CSP peut intervenir pour aider à s’y retrouver dans un budget lorsque l’on pense être trop endetté.

Pour les transports, là aussi, je sais qu’il n’est pas toujours possible de ne fonctionner qu’avec les transports publics. Suivant où l’on habite, la voiture est parfois indispensable. Pourquoi alors ne pas faire de co-voiturage? Il existe des sites mettant en relation les conducteurs et utilisateurs, et sinon on peut toujours demander aux voisins, aux collègues de bureau, aux mamans des copains de crèches… En Suisse toujours, il existe une initiative formidable : Mobility. C’est un parc de voiture à disposition des membres, qui peuvent réserver et utiliser les voitures moyennant un abonnement et le paiement des heures d’utilisation. C’est une très bonne solution, mais comme elle rencontre énormément de succès, il faut être bien organisé et s’y prendre parfois des mois à l’avance pour réserver une voiture, ce qui peut être un frein à la spontanéité… Il me semble qu’il existe aussi à certains endroits des « points-stop », où l’on peut faire de l’auto-stop d’une manière plus sécuritaire, mais je ne sais pas trop comment cela fonctionne. Un dernier petit truc qui n’est pas forcément très connu ici en Helvétie, mais pour les TGVs français, il est possible d’avoir des billets à prix très doux en achetant sa place exactement 3 mois à l’avance. Rendez-vous sur le site TGV-Europe à minuit une le 3 décembre par exemple si vous souhaitez voyager le 3 mars, et vous devriez pouvoir trouver des places à prix Piccolo, pour 42.- CHF l’aller Neuchâtel-Paris! Cela vaut la peine de rester éveillé un peu tard!

La nourriture à présent. Paradoxalement, je trouve que c’est là que c’est le plus facile de consommer bio et éthique. Déjà parce que les provenances sont toujours indiquées, parce que l’offre de produits bio dans les supermarchés est toujours plus grande et pas forcément plus chère! Quelques astuces pour réduire le prix du panier de la ménagère :

-Achetez le plus possible de produits bruts et le moins possible de produits «finis». Faites vos lasagnes vous-même au lieu de les acheter toutes faites, profitez de la fin de saison des fruits et de leurs prix plus bas pour en acheter quelques kilos et en faire des confitures (puis échanger vos confitures contre des services, une aide pour un déménagement, une soirée de baby-sitting, etc), faites 2 ou 3 cakes le dimanche que vous pouvez congeler pour les goûters de la semaine en cours, etc

-Si vous avez de la place pour stocker, acheter en grande quantité les produits de base. Il existe des shampoings bio en format familial, ça revient bien moins cher! Un sac de 5 ou 10 kg de patates dure longtemps, de même que 5 kg de farine.

-Pour les fruits et légumes, LA solution pour nous c’est le marché. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les produits n’y sont pas plus chers, ils sont souvent même meilleur marché! Attention tout de même, ce n’est pas parce que vous acheté qqch au marché que c’est forcément bio, de saison ou local. Là encore, il faut demander au maraîcher. Mais ce contact est lui aussi précieux, et vous verrez, vous deviendrez fidèle et le marchand vous le rendra bien! Et puis je préfère acheter de l’ail qui vient près de chez moi mais pas bio que de l’ail de Chine ou d’Argentine, même biologique…

-Il existe aussi le système des paniers que l’on commande à l’avance et qui sont livrés chez vous. Nous avons testé le système l’année dernière, mais nous n’avons pas été complétement convaincu (un problème d’organisation chez nous en fait). Mais je trouve que c’est une très bonne solution également.

-Cela peut paraître paradoxal, mais je recommande également les achats par internet sur les supermarchés en ligne, style Le Shop… Pourquoi? Parce que l’on est moins tenté par les actions et autres têtes de gondole, et que l’on voit le montant de ses courses s’afficher au fur-et-à mesure. Idéal pour contrôler son budget. Et on a la tête reposée pour choisir les meilleurs produits.

-Un bémol tout de même pour les produits alimentaires bio. Parfois, ils sont bourrés d’huile de palme. C’est pourquoi, je préfère parfois acheter du non-bio, mais sans huile de palme (un exemple ? La pâte feuilletée migros bio, avec huile de palme… Je prends la pure beurre, mais elle n’est pas bio)

J’adorerais ne pouvoir acheter que de la nourriture bio, mais ce n’est pas toujours possible, et surtout pas toujours logique (cf le problème de l’huile de palme, ou quand la provenance est à Petaouchnok alors que le produit non-bio vient d’à côté). Il faut savoir faire la part des choses. Et je l’avoue, je suis pour garder quelques produits «plaisir», des petits luxes pas du tout bio ou sain, mais qui font tellement de bien. Tant que cela reste des exceptions, hein! (mais maintenant même le chocolat est bio et équitable, et bon!)

Au tour des vêtements à présent. Là encore, tout est question de modération et de choix. Cela fait maintenant 6 mois que je ne me suis plus rien acheté de neuf. Est-ce que cela me manque? Parfois. Est-ce que j’ai l’impression de porter toujours la même chose? Pas vraiment… Pourtant, dans les faits, je m’aperçois que je porte quasi que les trois ou quatre mêmes tenues alors que ma garde-robe en contient encore une petite vingtaine. Quelques trucs:

-Premièrement, faire un bon gros vrai tris dans son armoire. Faire trois tas : ce que je mets tout le temps, ce que j’aime beaucoup mais que je mets vraiment rarement, et ce que je ne mets pas du tout. On est toujours étonné de la grandeur du troisième tas. On met le deuxième tas dans un sac ou un carton, et on le range en lieu sûr. Si vous n’avez rien ressorti dans 6 mois, il faudra reconsidérer le sort de ces vêtements-là… Que faire du troisième tas? Le vendre! Dans un troc, sur internet, à vous de voir votre préférence. Ou alors organisez un après-midi troc avec vos amies. Ce sont de très bons moyens pour renouveler votre garde-robe à moindre frais.

-Vous pouvez bien-sûr fréquenter les friperies et seconde-main pour vous acheter de nouveaux habits. Quant à moi, je dois avouer que je ne suis pas fan… Je préfère mettre le prix pour un bon vêtement, de bonne qualité, en fibres naturelles et si possible bio et équitable. Je sais que je vais le garder plusieurs années, c’est donc un «investissement» qui vaut la peine.

-Un bon truc lorsque l’on choisit un nouveau vêtement. Ayez en tête l’ensemble de votre garde-robe, et n’achetez votre t-shirt que s’il peut se combiner avec minimum 3 «bas» que vous possédez déjà (jupe, pantalons, leggings, etc) et 3 «hauts» (pull, jaquette, boléro, cardigan). En réfléchissant ainsi, vous êtes sûr de garder de la cohérence dans votre vestiaire et que vous porterez bel et bien votre nouvel achat.

-Bien sûr, si l’on peut se coudre et tricoter de belles choses à notre goût, c’est un grand avantage. Mais peut-être connaissez quelqu’un, amie, voisine, grand-maman, qui serait ravi de vous tricoter un beau pull si vous lui fournissez patron et fil, contre quelques heures de ménage, une course avec votre voiture pour déménager qqch d’encombrant, que sais-je encore?

En appliquant ces quelques conseils, j’ai l’impression que l’on peut s’habiller de manière durable, pour soi et la planète, même avec un petit budget. Peut-être que je me trompe? Peut-être suis-je trop optimiste? Là encore, les situations diffèrent beaucoup si l’on a des enfants (mais le seconde-main avec les petits c’est encore plus pratique je trouve, les habits sont toujours quasi neuf puisqu’ils ont été très peu portés) ou si l’on vit seul. Difficile de faire des généralités. Quelles sont les obstacles précis que vous rencontrez?

Il existe aussi les réseaux SEL, système d’échange local. Très chouette lorsque l’on a besoin d’une perceuse pendant juste une heure, ou pour apprendre à tricoter justement! On offre en échange notre savoir-faire, notre savoir ou des objets.

Ou encore, comme en parlait Marie, sur le site Freecycle, vous trouverez des gens qui donnent plus loin les choses qu’ils ne servent plus.

Et puis ne pas hésiter à faire les poubelles, surtout lorsque ce sont les "encombrants"! Notre poussette-canne vient de là, de même que le premier siège auto de la Demoizelle, et plusieurs belles vieilles valises!

J’aimerais finir ce billet en parlant des loisirs. J’ai appris au fil du temps que ce ne sont pas les loisirs les plus onéreux qui sont les plus sympas ou les plus relaxants. J’estime donc aussi avoir fait pas mal d’économies de ce côté-là. Quoi de mieux qu’une balade dans la campagne ou en forêt? Et c’est gratuit! Ou organiser un brunch du dimanche avec des amis? Chacun amène quelque chose de fait-maison, on se partage ainsi les coûts et le plaisir! Pourquoi pas une soirée DVD chez des copains qui ont un beamer ? Vous vous chargez d’amener un bon film (que vous aurez loué ou emprunté à la bibliothèque), une troisième personne se charge du pop-corn (on trouve des grains de maïs à pop-corn bio!), et hop, le tour est joué! Ou une nuit du jeux? Là encore, la ludothèque vous fera découvrir de chouettes jeux de cartes et/ou de plateau. Il existe même des associations qui organisent de ces nuits près de chez vous. L’occasion de faire de nouvelles connaissances!

Vous avez envie de vacances, de voyages, mais vous êtes vraiment ric-rac niveau budget? Découvrez la communauté Couchsurfing, ou le WWOOfing, de nouvelles façons de voyager (et ça vaut aussi pour les familles!)

Et comme on dit à la LLL, les gens avant les choses… Pour vos cadeaux de Noël, offrez du temps, plutôt que du matériel.

Voilà, c'était vraiment une longue tartine, pas très digeste je pense, mais je suis contente d'avoir regroupé ces quelques pistes sur un billet. N'hésitez pas à en rajouter dans les commentaires, ou à poser d'autres questions. C'est ensemble que nous pouvons faire avancer les choses!

A Mélusine

Chère Mélusine,

Je n'ai pas ton adresse e-mail (merci Blogger, grrrr...), je ne peux donc pas te répondre personnellement. Mais ton commentaire sur l'avant-dernier billet (celui-ci) est très intéressant, et je comprends tout-à-fait tes soucis. Je vais prendre le temps de réfléchir à tout ça, et je vais faire dans le courant de la journée (ou de la soirée) un billet bien fourni avec pas mal de ressources et de liens utiles.

Voilà, merci de ton commentaire, j'aime quand on fait avancer la réflexion!

18 nov. 2010

Plaisir pour les pupilles... et les papilles!


Dans une autre vie, j'ai été responsable du bar du Club 44, dans la ville où je vis à présent. Un endroit incroyable où se déroulent chaque semaine une ou plusieurs conférences, avec des intervenants aussi intéressants que célèbres (parfois), séduisants (assez souvent), drôles (ça arrive), mais toujours "dans l'actualité". Il se trouve que parmi le public du Club, il y a des fidèles, et que j'ai eu la chance d'apprendre à en connaître quelques uns/es.

Un soir, j'ai vu arriver une drôle de jolie fille, énergique, décidée, et incroyablement belle. L'air de rien, on a sympathisé un peu, et comme elle revenait souvent, je me suis prise à me réjouir de la revoir les jeudis soirs. Et puis j'ai démissionné du Club, puisque pour ma Petite Demoizelle, c'était trop dur les soirs sans sa maman. Et j'ai perdu ce lien qui commençait à se former, j'étais un peu triste, mais j'avais tellement d'autres choses en tête que je n'y pas trop pensé.

Par un bel après-midi ensoleillé d'automne, à la gare de Neuchâtel, j'ai croisé, à nouveau, le chemin de la "mignonne pile électrique". Elle m'a parlé de son projet, de ce livre de recettes écrit avec 24 femmes migrantes de l'association RECIF, et de sa sortie de presse imminente. 24 pays, 24 recettes, 24 récits de femmes, à chaque fois une fenêtre ouverte sur leur cœur, leur histoire, leur parcours. J'ai raté le vernissage au Club avec le buffet géant, mais je ne manquerai pas l'apéro ce samedi dès 12h à la libraire de la Méridienne.

Un très beau cadeau de Noël à offrir aux gourmands de votre entourage! Femmes de cœur et d'épices, Edition G d'encre

Ce livre était le sujet de l'émission "Devine qui vient dîner?" de mardi soir sur la RSR.



12 nov. 2010

Un an sans nouveaux vêtements - ou l'ecœurement commercial

Vendredi prochain, petit bilan de mi-parcours du projet "un an sans nouveaux vêtements". Mais pour aujourd'hui...

J'ai remarqué que j'ai de plus en plus de peine à faire du shopping. Dans les grands magasins en tout cas. Trop de choix. Vraiment beaucoup trop de choix. Partout où se pose mon regard, je trouve des articles chouettes. Puis après je réfléchis, et je me rends compte que je n'ai vraiment pas besoin de ça. Il y a deux secondes, je ne savais même pas que cette chose existait. Je n'en avais donc même pas envie. Alors pourquoi, pourquoi toutes ces nouvelles choses m'attirent à ce point-là? Faut croire que les publicitaires font bien leur boulot.

Mais cet étalage de marchandises, de nourriture, de vêtements, d'articles de déco, et autres me fout le tournis. Il y a tellement, tellement de produits en vente partout, outre la difficulté de faire un choix, j'en viens à me poser de drôles de questions:

- Pourquoi produire autant? Est-ce que tous ces articles vont vraiment trouver preneur, ou alors la majorité va passer à la poubelle?

- Que se passerait-il si les vêtements étaient mis en vente à leur prix réel (c'est à dire si on avait payé un employé selon le nombre d'heure nécessaire à la production de l'habit au salaire moyen d'un ouvrier dans notre pays)?

- Pourquoi ai-je le choix entre de l'ail qui vient d'Espagne ou de Chine? Ya plus d'ail qui pousse en Suisse?

- Depuis quand Noël est devenu à ce point-là mercantile? Où est passée la magie? Comment se ré-approprier cette fête pour moi qui suis athée, quel sens lui donner?

J'en passe et des meilleures... Aujourd'hui, le point culminant de cet écœurement a été atteint lorsqu'à la caisse de H & M (pour acheter un manteau à ma Demoizelle), j'ai vu ça:



Et j'ai eu envie de m'asseoir là, et de pleurer. C'est quoi cette action pseudo-humanitaire juste pour se donner bonne conscience, juste pour donner une belle image de cette marque? Est-ce que H & M ne ferait pas mieux de juste rémunérer correctement tous ses ouvriers, et ce aussi chez ses sous-traitants? Je n'ai pas eu le temps de vous parler de la campagne Clean Clothes "Un salaire de subsistance pour tous" de la Déclaration de Berne, qui a eu lieu durant le mois d'octobre. Je vous conseille vivement d'aller faire un tour sur leur site, les exemples des agissements de certaines marques et usines sont édifiants. Il y a eu aussi cet article dans le Libé quelques semaines auparavant, très complet, et plutôt déprimant, sur les conditions de travail des ouvrières textiles en Inde. Oh my.

Des fois je me dis que la tâche est trop énorme. Comment faire pour changer les choses? Je me sens si petite.

Et puis je reprends espoir. Faut dire que je suis plutôt quelqu'un d'optimiste. Je reste intimement persuadée que si chacun fait quelque chose, cette accumulation de petits gestes peut tout faire changer. Et ça me motive quatorze fois plus pour mon projet de Comme une taupe!

11 nov. 2010

Un ptit tour et puis s'en vont...

Un dernier petit chouïa de Suède, ce sont mes dernières cartouches...

nuts


Ya pas, non seulement ils sont forts pour l'accueil, mais question packaging, c'est les meilleurs... Je suis tombée totalement amoureuse de toute la gamme bio du supermarché ICA. Un design un peu rétro, des illustrations drôles et colorées, on a juste envie de tout acheter. Et en tant qu'ancienne acheteuse compulsive, il a fallu que je me contrôle sévère dans les rayons!

package


leksands


Et on a aussi ramené les crackers suédois. Bon, là sur la photo ça ne se voit pas, mais le paquet fait environ 30 cm de diamètre! Il contient une dizaine de galette, avec un trou au milieu. Là-bas, ils les servent sur de grands plats avec un "bâton" au milieu, comme un peu nos girolles à tête de moine... Comment, vous ne connaissez pas la tête de moine? C'est un fromage fabriqué tout prêt de chez nous, et qui se sert à l'aide d'un instrument qui s'appelle girolle. Une lame tourne autour d'un "mât", et l'on râcle la surface du fromage pour former des petites fleurs qui sont délicieuses.

tête de moine


Et avec les crackers suédois, c'est tout simplement divin.

9 nov. 2010

Belle adresse...



Une chouette rencontre, dans un endroit totalement improbable, et voilà quelques semaines que je guettais l'ouverture de sa boutique en ligne.

Une sélection très pointue, où vous retrouverez entre autres mon gros coup de cœur de Playtime en janvier dernier, saurez-vous deviner qui? Les photos sont poétiques au possible, l'univers très abouti, j'aime, j'aime, j'aime! Alors courrez-vite chez Nouschine & sons, poussez la porte, faites ohhhh, et ahhh! et aussi ouahou, quant à moi je souhaite longue vie à cette belle boutiquette!

La très belle photo est de Nouschine, évidemment!

8 nov. 2010

A vos agendas!

kanelbullar


Ça sent Noël, non? Et comment je dirais! La neige sur les toits me le confirme, ça y est, on est en plein dedans, et pour bien se mettre dans le bain, quoi de mieux qu'un petit marché de Noël?

J'ai le grand plaisir de vous convier les 11 et 12 décembre à l'Ancienne Gare de Fribourg, pour le premier marché de "Comme une taupe"!!! Même si le site n'était pas encore opérationnel à cette date, vous aurez la chance de venir découvrir (en exclusivité dans ce cas-là) tout l'assortiment de la boutique dans un cadre convivial, avec beaucoup d'autres artisans et boutiques et une carte à tomber...

Je me réjouis de vous rencontrer en décembre, j'espère que vous serez nombreux et nombreuses!

4 nov. 2010

Traditions

Manele


Tous les ans, c'est pareil. Début novembre, ils font leur apparition sur les étalages des boulangeries. Et c'est l'orgie qui débute! On se dépêche, on sait que dès le lendemain de la St-Nicolas, ils ne seront plus là... Et comme toute tradition, elle se transmet de génération en génération. Petite A. étant fan de pain, petit-pain au lait, croissant et autres articles de boulange, j'avais bon espoir qu'elle apprécie la chose. Il y a d'abord eu les présentations:

présentation


Après avoir fait connaissance, c'était l'heure du câlin (Mademoizelle est en pleine phase câlin/bébé/poupée/peluche, bon un câlin dure en moyenne trois secondes, mais on en profite pleinement, c'est génial!), vu que quand même, c'est un petit pain mais il a la forme d'un bonhomme, si ça c'est pas la classe, deux passions en un seul objet!

câlin


Et puis bon, après tout ça, il faut goûter la chose. Vous en voulez un peu?

t'en veux?

1 nov. 2010

La bonne adresse #1

Le Lux, au Locle... Cette ville possède l'inestimable réputation de "pire ville de Suisse". Peut-être. N'empêche, elle détient surtout l'une des meilleures perles de Suisse romande, en matière de café-restaurant-cosy-bon-beau-sympa. Dimanche, c'est brunch à volonté pour 15 balles (sans les boissons chaudes mais avec jus d'orange et lait inclus), et c'est pas de brunch de fillette, je peux vous l'assurer! Juste pour vous mettre l'eau à la bouche, quelques photos prises hier, et j'y retournerai bientôt pour faire encore plus de photos et vous en dire encore plus sur ce lieu adorable.

28 oct. 2010

Petit fiasco

Ya des jours comme ça, voyant le magnifique soleil, on se dit qu'on va aller faire des photos pour la boutique dehors. Dans le parc à côté de la maison, avec les feuilles mortes comme décor, ça va être top!

On jette alors un coup d'œil par la fenêtre et on constate que...

les ouvriers de la voirie sont passés hier pour ramasser toutes les feuilles. Il ne reste plus rien. La pelouse est nickel.

Hum, c'est pas ce qu'on appelle la loi de Murphy?

25 oct. 2010

Brouillard

L'hiver est à nos portes, le brouillard nous emmitoufle comme un manteau, on se dépêche de ne rien faire, de rester dedans, d'oublier la buée dans la double fenêtre, de couper le téléphone et de passer du Ella Fitzgerald en boucle sur la sono. La neige n'est pas loin, il y a ce sentiment d'urgence de refermer son cocon avant l'hiver, de tricoter trois pulls et deux écharpes, de faire le plein de thés en prévision, de resortir les bougies et presque de racheter une télé pour regarder des DVDs, enveloppés dans une couverture.

Et en même temps, il y a les petits pas qui me rapprochent chaque jour de l'ouverture de Comme une taupe. C'est une phase très bizarre, j'ai vraiment l'impression d'être à deux doigts de pouvoir lancer le site, et pourtant je sais bien qu'il me reste tout un tas de petits détails à régler. Dès que le soleil se pointe, je mitraille, je fais photos sur photos des (magnifiques!) articles que j'ai sélectionnés, puis lorsque les nuages cachent à nouveau l'astre éblouissant, j'écris, sur les marques présentes dans la boutique, les descriptions d'articles, les rencontres autour de ces marques. Bientôt, je vous raconterai le pourquoi du comment, je vous ferai entrer dans les galeries de la petite taupe qui me trotte dans la tête depuis si longtemps. Et je me réjouis de vous faire partager tout cela!

Mais pour le moment, c'est réflexion et cocooning à fond, même en cuisine! A midi, c'était repas-régressif au possible: jambon au madère et cornettes! Je vous donne notre recette? Pour la sauce, c'est crème entière, concentré de tomates, sel et poivre (pas de madère pour nous!), à mélanger selon votre goût, ensuite vous roulez des tranches de jambon (de dinde pour nous) que vous disposez dans un plat, vous arrosez le tout de sauce et hop 20 minutes à 200°C au milieu du four, à servir avec des pâtes style cornettes (c'est des coquillettes pour les français!), et si vraiment on veut être régressifs jusqu'au bout, de la salade de racines rouges en bocal... Miam!

dots




20 oct. 2010

Sucre glace

Ce matin, levée dans le noir, regard par la fenêtre: du sucre glace sur les toits de la ville... Il a ainsi neigotté toute la journée, par intermittence, oh, rien de sérieux, ça ne tient pas, mais tout de même... J'avais déjà ressorti la veste en laine, les bottes, la grosse écharpe, et là j'attrape carrément mes aiguilles! Je viens de finir un petit quelque chose pour Mademoizelle que j'espère vous montrer tantôt (vu la lumière en ce moment, la prise de photo est un peu difficile...), c'est donc à mon tour, vite, je fonce! Et je me réjouis de tester ce fil incroyablement doux, acheté en Suède (oui, j'y ai même trouvé un magasin de fil à tomber par terre!). Azapa, de Araucania, couleur "première neige":

azapa

19 oct. 2010

Sous gare



Petit voyage à Lausanne, ville en pente. Rencontre avec une future fournisseur, le courant passe, on papote, on raconte, et on en arrive à peut-être travailler en collaboration sur quelques pièces. J'aime ça, faire du "donnant-donnant", troquer du savoir contre des contacts, du savoir-faire contre de la marchandise, un thé et quelques biscuits contre la promesse de se revoir bientôt.

Et puis découvrir un chouette quartier, sous la gare, un super parc public, le parc de Milan, avec la plus incroyable place de jeu du monde. Pas pris de photos parce que pas le temps, mais dès qu'il fait beau, j'y emmène Dou et Petite Douce et je mitraille!

14 oct. 2010

Automne bis

Il fait à présent nuit lorsque je me lève. Petit plaisir du matin, j'aime me faufiler comme une souris hors du lit, sans réveiller Mademoizelle, je choisis mes vêtements et les pose sur le radiateur chaud, pour les enfiler plus tard et savourer le contact de ma peau avec le coton tiède. Je profite de ce moment pour travailler sur l'ordinateur avec l'esprit clair, j'abats presque plus de travail que le soir. Et j'espère arriver bientôt à me lever encore plus tôt. Objectif: 6h!

ciel


Depuis quelques jours aussi, il fait frais, mais vraiment frais, même au soleil. L'altitude se rappelle à nous, et on annonce de la neige à 1000 mètres pour ce week-end.

J'ai reçu presque toutes mes commandes pour l'automne-hiver, je commencerai les photos samedi, et je suis en train d'écrire tous les textes pour la boutique. Enfin, je commence à entrevoir le bout du tunnel, malgré quelques rebondissements de dernière minute (mais ce ne serait pas drôle sans ça, non?), je me réjouis tellement de pouvoir vous dévoiler le fruit de ce travail! Et puis j'ai sûrement trouvé une maman de jour pour Petite A., un jour par semaine où je pourrai me consacrer entièrement à la boutique. Les nuages s'effacent, peu à peu, laissant entrevoir un avenir étincelant... Je suis tellement reconnaissante à tous ceux qui me permettent de construire ce rêve, à commencer par vous et surtout mon Doux!

Pour finir, j'ai l'immense plaisir et le grand honneur de vous faire découvrir le logo "officiel" de Comme une taupe. C'est "Pomme G" qui s'est chargé de l'identité visuelle, et je suis extrêmement contente du résultat!

11 oct. 2010

Automne

automne


Profiter du soleil, d'être au dessus du brouillard // Découvrir le bruit des feuilles mortes quand on marche dedans // Les goûter aussi, pendant qu'on y est // Faire connaissance avec les voisins // Savourer la température douce, douce, douce // Lâcher prise sur le stress ambiant, être là, avec elle, simplement // Cogiter, mais pas trop, chercher des solutions, trouver, peut-être // Prendre le temps, peaufiner les détails, ne pas trop faire de concessions // Voir des situations qui se débloquent, aimer ça // Apprivoiser l'idée de redéménager dans un an // S'apercevoir que la Demoizelle rentre dans la phase "poupée", elle en voit une, elle fonce lui faire un câlin, je fonds... // Être contente d'avoir commandé le cadeau de Noël en avance, du coup // Aimer l'automne, pleinement

9 oct. 2010

Kivik

sea


yellow and blue


walk the line


playa


ducky


Encore un peu de Suède pour vos beaux yeux... Parce que la Scanie, c'est aussi ça, des plages de sable fin, de l'eau transparente, des ambiances magnifiques... et en bonus, si vous êtes sages et que vous venez hors-saison, vous aurez peut-être la chance de voir une loutre s'approcher de vous jusqu'à vous repérer puis plonger à l'eau pour disparaître derrière un rocher plus loin...

8 oct. 2010

Look N°7: tricot and Co

My creation


1. hoodup, 2. quail front, 3. front, 4. surimerino shawl, 5. shrug2, 6. Untitled, 7. DSC_5360, 8. manu 3, 9. Rib warmer

Cette semaine, un ptit look de tricots qui me font bien envie...

4 oct. 2010

Ethical Fashion Days

efd


C'était ce week-end, c'était à Genève, c'était organisé par Nice Future, et j'y étais le dimanche!

Un petit mot sur lieu qui m'avait déjà charmé l'année passée: la Maison Communale de Plainpalais. Un petit bijou d'architecture Art-Nouveau, construite en 1906, avec fresques, vitraux et décorations au pochoir au plafond, entre autres. Rien que pour ce lieu magique, il vaut la peine de venir au festival!

vitrail


Bon, sinon pour ce qui est du salon en lui-même: moins de marques présentes cette année j'ai trouvé, mais ce n'était pas important pour moi puisque je n'y allais pas à la découverte de nouvelles marques. Des expos, dont une intéressante sur les textiles "du futur" (mais pas assez d'informations, et un "tissu" qui m'a fait sauter au plafond: à base de fibre de tourbe! En Suisse, la tourbe est protégée, car il faut énormément de temps pour qu'elle se forme), j'aurais aimé avoir plus d'indications sur la fabrication de fibres à base de lait, de maïs, etc... Par contre, je suis à présent plutôt convaincue sur le Tencell/Lyocell comme matière semi-synthétique et durable.

La même expo que l'année passée sur le cycle de vie d'un vêtement, très chouette, quelques panneaux qui posent des faits et donnent des pistes sur ce que l'on peut faire concrètement pour réduire notre impact. Expo réalisée par Nice Future.

expo


Les pièces réalisées pour les deux concours étaient présentées elles aussi... Et là... Bon, le concours de bijoux en matière recyclées ouvert à tous, il y avait du bon, et du vraiment pas bon... Quelques très chouettes pièces (une dizaine à tout casser), au milieu de plein de choses affreuses et qu'on aurait dit tout droit sorties d'une poubelle (ce qui était le cas, quand on y pense...). J'ai quand-même repéré un nom qui promet: Tinh Dang, mais impossible de trouver quelque chose de concret sur le net. J'espère avoir plus de retour après l'attribution des prix.

Sinon, pour l'autre concours, celui du SWISS ETHICAL FASHION AWARD, et bien... Comment dire... Pour un événement qui souhaite changer la vision du grand public qui veut que mode éthique = tissus rèches, écrus, coupes informes, vieux trucs de baba, laine qui gratte et machins importables, ils se sont bien plantés. Enfin, les créateurs je veux dire. Pourtant ce n'est pas le bout du monde selon moi, il n'y a que 3 silhouettes à réaliser. Mais j'étais atterrée. Sérieux quoi! J'ai hésité à prendre des photos pour vous montrer l'étendue des dégâts, je l'ai fait quand-même, mais vraiment, je n'ai rien vu de sexy, de frais, pas de belles coupes, pas de beau tomber, les couleurs on n'en parle même pas. Un fiasco selon moi. Les mots sont forts, peut-être, mais c'est mon avis tout subjectif. Je suis persuadée que les créateurs se sont donné beaucoup de peine pour créer ces pièces, mais là ça ne passe pas pour moi. Je ne remets pas en cause leur travail, juste leur vision de la mode éthique. Dommage.





Bon, et à part pour critiquer, j'y suis allé pourquoi à cet événement? Et bien pour les conférences. Cette année, pas de Petite A. pour perturber le maigre public présent (sans doute les gens ont préféré se balader dehors, avec ce beau temps je ne peux pas les blâmer!), donc, hop hop, je me réjouissais d'écouter des professionnels de l'écologie, du développement durable et de la mode.

Descriptif de la première:

Le vêtement de demain – quelles matières, quel processus, quelle éthique ?

Cette conférence se proposera d’explorer les nouvelles technologies et le design textile de demain.

Ces deux domaines, depuis peu, sont appelés à dialoguer et à s’entremêler, donnant naissance à des tissus dits sensibles ou intelligents, bousculant les esthétiques et la définition même d’un design textile. Les enjeux environnementaux et sociaux sont également au centre de cette réflexion, stimulant l’innovation et l’invention de nouveaux textiles moins impactants. C’est une consommation à haute humanité ajoutée.

INTERVENANTS
Juliette Sallin (CH)
Hanne-Louise Johannesen (DK)


Oh my. J'ai cru que je partais au bout des trois premiers mots de la première intervenante (cette femme est peut-être adorable dans la vraie vie, mais ce n'est pas une oratrice. Oh que non. L'écouter parler a été une torture, à base de "heuuuu" tous les trois mots et d'un discours pas structuré, qui partait dans tous les sens et n'arrivait jamais nulle part). Heureusement, je suis restée car la deuxième était passionnante. Mais ni pour l'une, ni pour l'autre, le problème de l'écologie n'était central. Rien de concret à se mettre sous la dent. Zut. J'ai malgré tout écouté avec plaisir Mme Johannesen, et du point de vue artistique et innovant, j'admire! Je ne peux que vous conseiller d'aller consulter son site et d'admirer la "Climate Dress", robe dont la broderie lumineuse réagit au niveau de CO2, parce que non seulement elle véhicule un message fort, mais elle est aussi magnifique!

détail climate dress



climate dress


Et la deuxième:

Consommation responsable ?
Du vêtement « durable » au consom’acteur

Ce qui est intéressant dans le vêtement durable, c’est que la création textile n’est plus uniquement abordée comme seul moyen d’expression de la créativité. Le vêtement et plus largement l’achat durable prend position, il évoque un autre mode de vie à travers la proposition de consommer de façon responsable. Ces achats sont porteurs de sens et vont bien plus loin que le fait d’affirmer un style ou un goût vestimentaire. Ce nouveau type de consommation touche de plus en plus de citoyens. Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle approche de la consommation ? Quels sont les modèles les plus novateurs que proposent notre économie et ses acteurs ? Comment se conjuguent ces soucis éthiques face aux réalités économiques ? Cette consommation durable peut-elle devenir la norme dans une société de demain ?

INTERVENANTS
Rémy Zinder (CH)

Diana Duarte Rizzolio (CH)

Barbara Steudler (CH)


Là c'était vraiment très intéressant, la discussion a pris, et les débats allaient bon train. Malheureusement, en parlant de train, il fallait que je retourne à la gare prendre le mien, et je n'ai pu assister à la fin de la discussion.

Vivement l'année prochaine?

1 oct. 2010

Look N°6: L'automne et nous




Un petit look automnal mère-fille, parce que les frimas pointent le bout de leur nez...

Et un bilan de presque mi-parcours pour le projet "Un an sans acheter de nouveaux vêtements"!

Je n'ai toujours pas craqué. Et pourtant, ce ne sont pas les tentations qui ont manqué, spécialement en Suède. J'ai remarqué quelque chose: j'ai tendance à compenser le fait que je ne peux pas m'acheter de nouveaux vêtements en achetant des "choses" pour l'appartement. Nouveaux bols, joli poster, lampe de rêve... Et c'est pas trop le but! Si j'ai décidé de me lancer dans ce projet, c'est aussi et surtout pour faire des économies! Mais mon passé d'acheteuse compulsive* est tenace, il remonte à la surface trop souvent. Je me lâche aussi sur les habits pour Petite A., alors qu'elle possède un dressing bien rempli. Donc, en rentrant de vacances, j'ai décidé de faire fifty-fifty: je me couds/tricote quelque chose, puis je crée pour MaDemoizelle. En alternance, comme ça, pas de jalouse! Par contre, le projet ne concerne toujours que moi.

* Je le remarque spécialement lorsque je vais dans les magasins. Même en faisant des courses pour la nourriture, je vais ressortir avec plein d'articles dans mon caddy qui n'étaient pas sur la liste de commissions! Je dois me contrôler. Alors je verbalise beaucoup (hé, t'as vu ça, ça a l'air trop bon! Roh, j'adore la couleur... Mmmm, ça doit être trop confortable. Ah! C'est en coton bio! Etc...), au grand désespoir de mon Dou, qui pense à chaque fois que je voudrais acheter le produit en question. Mais je suis devenue très forte, je suis tout à fait capable de rentrer dans une boutique pleine de tentation et d'en ressortir les mains vides! J'essaie plutôt de mémoriser les modèles qui me plaisent vraiment, pour pouvoir les refaire une fois à la maison. Et si je reviens plusieurs fois dans le même magasin et que l'un des articles m'attire toujours autant, alors je sais que celui-là je le désire vraiment (mais ça ne veut pas dire pour autant que j'en ai besoin, ça c'est un autre problème!).

28 sept. 2010

Maison

Je mets fin au suspens ce soir... Pour nous, il aura duré jusqu'à ce matin, 10h45, heure à laquelle j'ai reçu LE coup de fil.

Et la réponse est positive!

Mais revenons-en au commencement. Je vous ai déjà parlé de l'association dont je fais partie, et j'avais semé quelques indices ici ou ... Il se trouve que les permanents-résidents de la maison ouverte, qui en sont aussi les créateurs, souhaitent se retirer l'année prochaine. Après un peu plus de dix ans passés à faire vivre ce lieu, ils ont fait leur temps et désirent passer à d'autres choses, tout en gardant un pied dans l'association. Il fallait donc trouver des remplaçants. Si possible une famille (les actuels permanents ont 5 enfants), partageant les valeurs de l'association, avec l'envie de vivre dans un lieu différent, d'accueillir chacun tel qu'il est, d'animer ce lieu, de le faire vivre, encore, et pour longtemps.

Après tout ce que j'avais vécu dans cette maison, c'était une évidence pour moi de poser ma candidature, une espèce de continuité, une boucle à boucler. Encore fallait-il que mon Dou soit aussi enthousiaste que moi. Nous en avons beaucoup discuté, et nous avons postulé pour le poste de permanents-résidents.

A ce stade, vous l'aurez deviné... Oui, nous avons été choisis! Quelle joie! Et quelle merveilleuse aventure s'offre à nous! Cela ne sera pas facile tous les jours, mais c'est un défi que nous relevons avec bonheur, et je vous tiendrai bien-sûr au courant de l'avancée du projet!!

Homes